Les Bretons voulaient l’indépendance contre la France qui les a colonisés, les Celtes veulent leur indépendance malgré un éloignement de Vichy.
Malgré les défaites des Allemands qui s'enchainent sur le front de l’Est, des Bretons vont s'engager dans la SS. Une centaine vont s'engager.
Ces Bretons qui allaient s'engager sont souvent des membres du parti national Breton.
Le 15 décembre 1943, cette organisation prend le nom de Bezen Perrot sur la suggestion d'un des chefs pour faire référence à l'abbé Perrot, un prêtre soupçonné de collaboration et assassiné par la “résistance communiste”.
Ces jeunes bretons formèrent, sous l’uniforme Allemand, de l’Allemand Bretonische Waffenverband der SS ou comme les Bretons le nomment Bezen Perrot. Les Allemands interdisant l’utilisation de tous les insignes bretons distinctifs, ils portent donc l’uniforme standard de la SS. Cependant, il me semble que certains d’entre eux arboraient une croix celtique pendant les combats.
Au début, ils vont s'occuper de détruire les réseaux de résistance locale et de gérer les prisonniers. Avec beaucoup d'opérations contre les maquis, certaines de ces opérations furent plutôt musclées, nous avons eu des confrontations fortes entre les résistants et le Bezen Perrot.
Parfois, des membres du Bezen Perrot sont accusés de tortures envers des civils ou des résistants.
Par la suite, quand les Alliés débarquaient en Bretagne, ils ont dû fuir, en Allemagne avec leur famille, certains autres dans la Charlemagne.
Selon d’autres sources, certains ont été mobilisés sur le Front de Bretagne pour faire face aux débarquements alliés. Sur le plan militaire, l'unité dépend de Hans Grimm du S D à rennes.
En conclusion : 7 Membres seraient morts contre les maquis, 31 membres exécutés suite au fait qu’ils ont collaboré, des autres se font exécuter ensuite en Allemagne. Mais il y eut aussi des réseaux qui se sont développés entre eux pour qu’avec de faux, ils puissent fuir vers d’autres pays ne reconnaissant pas leur condamnation.
Les plus connus et coupables de certains crimes avec des exécutions de résistants, ils ont dû partir en Amérique Latine, certains se sont fait exécuter en laissant comme derniers mots “Breiz Atao” (Bretagne Toujours).
La plupart de ceux qui ont pu fuir sont partis pour l'Irlande grâce à la filière de faux papiers mise au point par Yann Fouéré. C'est le cas par exemple de Louis Feutren qui part au Pays de Galles puis étudie à l'université avant d'enseigner le français à Dublin.
Pour rester dans le thème de la Seconde Guerre mondiale, je vous propose une vidéo que j'ai réalisé sur Léon Degrelle, un chef Belge parti en simple soldat sur le front de l'Est qui a fini chef de la Belgique à la fin de la guerre puis qui a dû vivre 50 ans exil (clique ici pour visionner la vidéo).
À Dimanche prochain, vous pouvez partager cette lettre à vos amis Bretons.